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Marty Davis
 
Pavel Slozil
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28 апр 1986
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T.Smid
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B.Becker
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M.Anger
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G.Forget
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L.Pimek
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M.Ostoja
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T.Tulasne
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D.Perez
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Djokovic monte en puissance et rejoint le troisième tour à Roland-Garros  C’est exactement le type de match dont Novak Djokovic avait besoin pour monter en régime sur terre battue. Opposé à un adversaire endurant aux frappes lourdes, mais en manque évident de puissance et pas très bon serveur, ‘Nole’ a pu tranquillement régler ses coups.  Face à Roberto Carballes Baena, le numéro 1 mondial a pu répéter ses gammes, faisant croître son niveau de jeu tout au long du match, le tout en s’imposant en à peine plus de deux heures de jeu (6-4, 6-2, 6-2). Très à l’aise, Djokovic a distribué le jeu de chaque côté (43 coups gagnants, 24 fautes directes), tentant même quelques coups en variation. Profitant de la relative faiblesse du service de son adversaire, il a pu se régler en retour (7 breaks réussis), se montrant beaucoup plus percutant, dans ce domaine, qu’au premier tour.  Au terme d’un match abouti où il a pu travailler ses schémas de jeu, le ‘Djoker’ accède au troisième tour où il affrontera le vainqueur du match pop-corn entre Monfils et Musetti (prévu en night-session ce jeudi).
Badosa : "Swiatek ne peut pas se plaindre (par rapport au bruit du public)" Iga Swiatek a marqué les esprits mercredi à Roland-Garros en profitant de son interview d'après-match pour demander aux spectateurs de rester silencieux pendant les points. Un point de vue qui ne fait pas l'unanimité au sein des joueurs et joueuses. Paula Badosa a ainsi pris le contre-pied de la Polonaise en expliquant que les conditions sur les courts annexes, hors du Court Philippe Chatrier (où Swiatek joue la plupart de ses matchs), étaient bien plus bruyantes et que ça ne constitue pas forcément un problème. Selon l'Espagnole, chacun doit aussi se rappeler ce à quoi ressemblait l'ambiance des stades vides pendant la période Covid et ne pas oublier la chance que représente, pour les joueurs et les joueuses, le fait de pouvoir jouer devant une telle foule. Paula Badosa : "Je pense qu'Iga (Swiatek) ne peut pas se plaindre, parce que j'ai joué sur les courts 8 et 9 sur lesquels on entend tout. Par exemple, je peux entendre les courts Suzanne Lenglen et Philippe Chatrier ou les courts 6 et 7 pendant les points. Je pense qu'elle (Swiatek) a beaucoup de chance de pouvoir jouer tout le temps sur Philippe Chatrier, où le bruit des autres courts ne la dérange pas. Mais ceci dit, cela ne me dérange pas. Comme je l'ai dit, j'ai joué sur des petits courts ces derniers jours, et j'entendais tellement de bruit. À ce moment-là, je suis tellement concentrée sur moi-même et sur mon match que cela ne me dérange pas vraiment. Honnêtement, j'aime quand les fans applaudissent et tout le reste. Je pense que ça me motive. Il y a quelques années, nous avons connu une situation très difficile lorsque nous jouions sans supporters à cause du Covid. Alors maintenant, je suis très heureuse qu'ils soient de retour et je pense qu'ils sont très importants pour notre sport."
À Roland-Garros, Dimitrov impressionne et Hurkacz joue à se faire peur Jusqu’à présent, le Top 10 mondial tient parfaitement son rang à Paris. En effet, ils sont déjà 7 à avoir validé leur billet pour le troisième tour et ils pourraient bien l'avoir tous fait, à la fin de la journée. En ce jeudi, ce sont Grigor Dimitrov et Hubert Hurkacz qui ont disposé de leurs adversaires respectifs pour continuer l’aventure.  Hubert Hurkacz, 8e mondial, est passé par toutes les émotions. Dans un match entrecoupé de plusieurs interruptions pour cause de pluie, le Polonais a finalement eu besoin de 4 sets pour se défaire d’un Nakashima très résiliant (6-7, 6-1, 6-3, 7-6 en 3h15). Toujours aussi efficace au service (16 aces, 83% de points gagnés derrière sa première balle), Hurkacz n’a pas brillé par sa maîtrise de la surface, visiblement pas complètement dans son assiette. Se reposant sur sa puissance de frappe (44 coups gagnants, 48 fautes directes), il a fini par faire exploser un Américain toujours aussi accrocheur (45 coups gagnants, 31 fautes directes, 16 aces). Sans briller, il rejoint donc le troisième tour de ces Internationaux de France où il défiera le vainqueur du duel entre Tiafoe et Shapovalov.  De son côté, Grigor Dimitrov a délivré une partition extrêmement solide. Dans un deuxième tour qui avait tout pour se transformer en match piège par excellence, le Bulgare n’a finalement laissé aucune chance à la pépite hongroise de 24 ans, Fabian Marozsan (43e). Collé à sa ligne, Dimitrov a parfaitement distribué le jeu, faisant vivre un vrai calvaire à son adversaire. Très à l’aise, il a enchaîné les coups gagnants des deux côtés (34 coups gagnants, 18 fautes directes, 7 aces), s’imposant en à peine plus d’1h30 de match (6-0, 6-3, 6-4). Redoutable en retour de service (7 breaks réussis), il n’a jamais laissé respirer un adversaire pourtant dangereux et continue sa montée en puissance. Après une saison sur ocre assez moyenne, le joueur de 32 ans pourrait bien profiter de Roland-Garros pour se relancer au meilleur des moments. Au prochain tour, il devrait retrouver un adversaire largement à sa portée puisqu’il affrontera Zizou Bergs, issu des qualifications et tombeur de Tabilo au premier tour (3-6, 7-6, 6-2, 6-2).
Zverev a parfaitement digéré Nadal et maîtrise Goffin pour rallier le 3e tour à Roland-Garros Pas de gueule de bois pour Alexander Zverev après sa victoire ultramédiatisée de lundi sur Rafael Nadal. Tout en maîtrise, il s'est parfaitement reconcentré sur la suite de son tournoi, dominant un bon David Goffin en trois sets (7-6, 6-2, 6-2) et un peu moins de 2 heures et demie. La première manche a été très accrochée, l'Allemand ne faisait la différence qu'au tie-break, avant de dérouler son tennis dans les deux manches suivantes. Demi-finaliste des trois dernières éditions de Roland-Garros et vainqueur du Masters 1000 de Rome il y a 10 jours, le n°4 mondial semble s'affirmer un peu plus comme un très sérieux prétendant au titre cette année à Paris. Zverev aura l'occasion de continuer à le confirmer au 3e tour, où il affrontera, samedi, soit Tallon Griekspoor, soit Luciano Darderi.
Mannarino et la terre battue, un désamour évident : “Je ne prends aucun plaisir” Le tennis est un sport fascinant. Selon la surface de jeu, le niveau de certains joueurs peut varier de manière assez impressionnante. Si il a toujours existé des spécialistes de l’ocre, habitués à écumer les tournois sur terre battue tout au long de l’année, l’inverse existe aussi. En effet, plusieurs joueurs ont une vraie aversion pour la surface. C’est notamment le cas de l’un des meilleurs joueurs de la délégation française : Adrian Mannarino. Le Français, 22e mondial cette semaine, a toujours eu le plus grand mal à adapter son tennis à la brique pilée. Cette saison en est peut-être l’exemple le plus parlant. En 2024, il a joué 5 tournois sur terre battue et compté 5 défaites (Auger-Aliassime, Gasquet, Zhang, Darderi, Zeppieri) et un seul set de gagné. Malheureusement pour le public français, Roland-Garros n’a pas fait exception. Opposé à Giulio Zeppieri, 148e mondial et issu des qualifications, Mannarino n’a fait illusion qu’un set, s’inclinant très largement par la suite (4-6, 6-2, 6-1, 6-2). Interrogé en conférence de presse, le divin chauve ne s’est pas caché : “Je me bats mais je ne prends aucun plaisir. Je ne vois pas l’intérêt de jouer sur des terrains complètement pourris où il y a des faux rebonds tout le temps. Tu sais jamais comment la balle va rebondir.” Cela dit, le joueur de 35 ans est loin d’être le seul dans ce cas. On peut par exemple citer la réaction de Kovacevic suite à sa défaite face à Dimitrov au premier tour de Roland-Garros (6-4, 6-3, 6-4) : “Je suis ravi que ce soit terminé !”
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